Il n’y a jamais eu une période aussi favorable pour réaliser un projet financé par un crédit longue durée, explications…
Définition du crédit longue durée
Souscrire un crédit, c’est tout simplement disposer d’un capital provenant d’un prêteur (habituellement une banque) au profit d’un emprunteur qui souhaite réaliser immédiatement un projet tel que :
- Regrouper des crédits de toute nature pour alléger ses mensualités
- Racheter des dettes privées, fiscales, successorales ou matrimoniales
- Emprunter pour faire une donation aux enfants ou aider ses parents
- Investir à l’étranger ou dans des domaines particuliers
- Acheter un bien immobilier pour son logement principal ou secondaire
- Réaliser un investissement immobilier destiné à la location
Souscrire un crédit c’est avant tout le seul moyen d’investir sans attendre de détenir la somme nécessaire pour réaliser son projet.
Le crédit c’est donc un service qui mérite une rémunération que l’emprunteur doit payer, ce sont tout simplement les « intérêts ».
Faut-il rembourser le capital et les intérêts sur une longue durée ou sur la durée la plus courte possible ?
Le Capital (mis à votre disposition)
Il ne vous appartient pas et doit obligatoirement être remboursé.
Il subira automatiquement les effets de l’inflation, ce qui veut dire qu’en valeur constante son amortissement sera inférieur à la somme empruntée.
Si on estime que l’inflation sera en moyenne de 1,50 % par an, peut être plus, le capital emprunté subira sur 25 ans une érosion sur sa valeur de l’ordre de 31,468 %.
Autrement dit, plus la durée est longue, plus le capital se déprécie.
Les Intérêts (c’est le coût de la mise à disposition)
En ce qui concerne les intérêts, ils présentent depuis quelques années deux avantages inattendus : ils sont d’un niveau très bas (entre 1,50 % et 3,50 %) et ils sont calculés à taux fixe.
Bien évidemment, contrairement au capital, plus la durée est courte, moins il y a d’intérêts à supporter, sauf que, en cette période « exceptionnelle » de taux bas, cet argument ne tient plus, la dépréciation du capital étant supérieure au cumul des intérêts.
Les experts parlent de ce phénomène comme une période de prêts à « taux négatif ».
Prenons l’exemple auquel vous pourriez adhérer :
Vous empruntez 200 000 € au taux de 1,90 % remboursables sur 25 ans, et vous faites un apport de 100 000 €.
Vous allez rembourser 838 € par mois durant 25 ans.
Le cumul des intérêts sur le capital prêté sera au final de 51 400 €.
La dépréciation du capital calculée sur une inflation à 1,50 % sera durant 25 ans de 62 936 €.
Il ressort que le cumul des intérêts (51 400 €) est inférieur à la dépréciation du capital prêté (62 936 €), c’est donc un gain financier de 11 536 €, voir beaucoup plus si l’inflation, dont le baromètre officiel est donné par l’Insee, venait à dépasser le taux de 1,5 %.
De toute évidence, en cette période de taux bas, choisir une durée de 25 ans est incontestablement la meilleure solution pour deux raisons essentielles :
- la dépréciation du capital est supérieure au cumul des intérêts, elle pourrait même être beaucoup plus conséquente si l’inflation s’envolait bien au-delà de 1,50 %
- En choisissant 25 ans, le montant de vos mensualités est réduit au minima ce qui permet de vous préserver un bon pouvoir d’achat évitant ainsi les fins de mois étriquées et aussi de conserver une partie de votre épargne si vous deviez faire face à un aléa quelconque
Conclusion
De nombreux foyers, aux revenus trop faibles ou précaires, ne sont pas en capacité de suivre notre préconisation, nous le regrettons.
D’autres ont anticipé notre démarche, nous les félicitons.
A contrario, il y a tous ceux qui voient le crédit comme un obstacle et non comme un tremplin à la création de richesse, nous les invitons à réagir suivant nos convictions et notre expérience.